« Comme toi tu me voix » par la Cie la Fauvette

Deux femmes s’invitent à se surpasser à travers leurs différences.

Ici, maintenant, leurs chants, leurs rires, leurs pleurs, leurs corps, leurs mots s’envolent et ricochent.

Que se passe t-il donc en elles?

VOLER

Mariotte travaille son corps à travers le cerceau aérien, un espace qu’elle habite pleinement. Consciente des nouveaux repères,

ses rapports à l’espace s’en trouvent modifiés: envol, appuis, respiration évoluent et grandissent dans cet univers aérien.

Avec la matière du cerceau c’est un corps qui ressent, qui endure, se tord et vibre pour trouver sa place.

CHANTER

Carole cherche dans la voix une conversation authentique avec elle-même et les autres. Explorer la voix humaine au delà des codes musicaux dans l’interprétation d’une chanson. Trouver l’endroit le plus intime entre sa propre voix et celle de celui dont on connaît l’interprétation. Respirer, c’est ressentir ensemble son état d’être au monde.

RENCONTRER

Admiratives de leurs disciplines respectives, Carole et Mariotte ont souhaité par leur rencontre dévoiler cet instant entre deux êtres où tout commence, se mélange, s’écrit pour ne former plus qu’une seule intimité. La création est passée par l’écriture automatique des textes du spectacle, par l’improvisation en voix et mouvements à partir de chansons qui leurs sont chères et par l’expérimentation des yeux bandés. Leurs corps deviennent vivants, sensibles à l’approche l’une de l’autre.

REALISER

La mise en musique, entité à par entière dans le spectacle, a été créée en collaboration avec Alexandre Lafforgue à partir des textes, chansons et chorégraphies émanant du processus de création du duo. Ce paysage sonore permet d’approfondir les liens entre chants et corps en les amenant à se dépasser. Mariotte libère sa voix, Carole son corps dansant, dans l’espace aérien.

C’est un trio voix, corps et musique en métamorphose. Le regard de Rémi Louise, à la fois musicien et circassien, précise les

choix artistiques musicaux, corporels et vocaux pour mieux donner à voir l’intimité de l’écoute et la respiration. Celui de la chorégraphe Milène Duhameau nous a permis d’approfondir la notion du duo en mouvement au service du propos dramaturgique.